lundi 15 décembre 2008

http://www.youtube.com/watch?v=8Mzpk2ygjf8&feature=related

Pourquoi ? Pourquoi gravir les montagnes ?
Il existe bien des réponses diverses mais aucune n'est complète, ni satisfaisante. Peut-être n'y a-t-il pas de réponse unique; peut-être chaque alpiniste a-t-il ses propres raisons de consentir à de tels efforts.La réponse ne peut pas être simple. L'immense beauté de l'air clair et froid, des couleurs extraordinaires, l'attrait de régions inconnues au delà des limites de l'expérience en­trent en ligne de compte. Il y a aussi le plaisir de la bonne forme physique, l'orgueil éprouvé à forcer un passage de rocher raide et difficile, le frisson du risque, mais du risque contrôlé par la technique. Comment exprimer ce qui me paraît être le plus important des motifs ? Cette chance offerte de se libérer pour un temps des petits soucis de la vie quotidienne, de rejeter tout ce qui n'est pas essentiel, de pénétrer jusqu'au cœur de la vie elle-même. Nourriture, abri, amis, là est l'es­sentiel, et aussi la foi et le but et la solide, l'inflexible déter­mination.
Sur les grandes montagnes, la volonté tout entière se concentre sur la seule tâche immédiate; le sommet n'est qu'un simple témoignage de succès et la tentative vaut par elle-même. Voilà les raisons pour lesquelles nous grimpons, et qui nous font trouver dans le simple fait de grimper quel­que chose de plus grand que dans l'accomplissement.
C'est cet Extrait de K2 MONTAGNE SANS PITIÉ, par Charles S HOUSTON, aux éditions ARTHAUD qui a aidé un filleul d'Hugues à comprendre ce qui pouvait l'animer dans ses conquêtes de ces sommets aussi prestigieux que terrifiants.