Je me croyais bien tranquille jusqu’au lendemain mais un Serbe, Josélito, presque 1,90m, 35 ans, parti à 4h du matin est arrivé à 15h après 11h de marche!...Certes il avait un sac de 18kgs soit 10 de plus que le mien mais 11h, c’est trop. En plus, il n’avait pas eu le courage de sortir sa crème du fond de son sac et était plus rouge qu’une tomate. J’en profite pour remercier mon cher neveu Nicolas pour la qualité des fabrications de sa sociètè Sicobel et lui dire que j’ai déjà terminé un tube de la crème 80.
A cette altitude et avec la réverbération sur des pentes à 50/60°, le soleil est un ennemi redoutable.
Même s’il n’était pas aussi fatigué, José ne pourrait monter sa tente car il n’y a que 2 places possibles au C1 (voir photo).
Je lui offre donc l’hospitalité mais avec sa taille et son big sac, il occupe les 3/4 de la tente. Il se prépare 1 bouillon de poule dont il renverse la moitié sur mon matelas…Je l’invite à ouvrir sa boite de sardine à la tomate à l’extérieur et le remercie de ne pas manger les 3 gousses d’ail qu’il s’apprettait à déguster crues à ma barbe, trop c’est trop. Plus on monte et plus c’est difficile d’avaler, alors les odeurs de poisson ou d’ail, merci.
Le bruit des énormes avalanches ne couvrent pas le bruit de sa respiration nocturne par la bouche.
Le bruit des énormes avalanches ne couvrent pas le bruit de sa respiration nocturne par la bouche.